Description
Ce girondin manie la plume et la guitare depuis les années 1970, avec une passion très fertile pour l’alexandrin et les arrangements symphoniques « maison ». Son intérêt pour Jean-Roger Caussimon, Léo Ferré et les musiques néo-baroques se retrouvent dans ses oeuvres, avec un humour et une déchirante sincérité que la virtuosité et l’érudition de l’écrivain ne desservent pas.
Crédits
Musiciens:
Etienne Brunet: saxophone
Jim Cuomo: clarinette
Francis Téteau: violon
Isabelle Chauvin: violon alto
Laurence Boiziau: violoncelle
Michaël Auger: accordéon
Jacques Dompierre: percussions
Ensemble choral “Entrelacs” sous la direction d’Olivier Cacouault
Paroles, musiques, arrangements & orchestrations: Gérard Ansaloni sauf:
(1) paroles de Gérard Ansaloni et textes extraits de “L’après-midi d’un faune” de Stéphane Mallarmé
(6) musique d’Olivier Cacouault
(12) paroles de Gérard Ansaloni et texte extrait de la chanson “La femme ivrogne” tirée du “Chansonnier de Société” (1812)
(14) musique d’Olivier Cacouault sur un thème de Charles Gounod
(16) paroles de Gérard Ansaloni et textes extraits de “La bouteille à la mer” d’Alfred de Vigny
(21) paroles de Gérard Ansaloni et texte extrait des “Caractères” de Jean de La Bruyère
Direction artistique: Pierre Barouh
Programmation & conseil artistique: Anthony Baizé
Ingénieur du son: Jacques Dompierre
Enregistré et mixé au Studio Bocage (Le Boupère) entre février et août 2002
Illustration : “La mort de la vierge” par Atsuko Ushioda d’après la gravure de Rembrandt
Conception graphique: Phong Luong Dien
Presse
Bertrand Dicale dans Le Monde la Musique (Mai 2003)
Il y a quelque chose d’une absolue rareté dans l’oeuvre de Gérard Ansaloni: textes ou musique, il écrit comme personne aujourd’hui. (…) Surabondant tourbillon de mots, rêve d’un luxe outrageant, ce disque tout à fait à part apporte de riches splendeurs au paysage actuel.
Serge Dillaz dans Chorus (Printemps 2003)
Gérard Ansaloni, en psalmodiant au rythme d’une ivresse conquérante, célèbre les épousailles de la terre et du ciel. (…) Il joue avec sa nature de pauvre hère en proie aux affres de la farce humaine. (…) Peuplé d’animaux de fabliaux et de divinités faunesques, le pays d’Ansaloni se trouve au plus secret de l’individu, là où le mystère se drape des voiles de l’amour.
Renée Butenti dans Les Allumés du Jazz (n°8-2003)
« La Mort de la Vierge » est un disque absolument hors mode. Pas au goût du jour. (…) Cet album contient environ 900 alexandrins ou octosyllabes déclamés d’une voix déchirante. Une voix « sprechgesang » dans le style du Léo Ferré de « Ni Dieu ni maître, et basta! ». La musique d’écriture post moderne est flamboyante. Elle est jouée par une cohorte de synthétiseurs, échantillonneurs et musiciens. (…) L’ambiance globale recouvre le désespoir d’un homme contemporain complètement égaré dans un monde sans Dieu. Un univers où tout est à vendre. (…) Gérard Ansaloni utilise les principes esthétiques du dix-neuvième siècle pour exprimer le sentiment romantique du mal de vivre et de l’amour fou. Toujours actuel, contemporain et inusable.
Michel Troadec dans Ouest France (23 mars 2003)
La poésie? Sur son deuxième album, Gérard Ansaloni égrène une sonnante langue alors que sautillent cordes, cuivres et claviers. Il faut mordre dans tel ou tel quatrain, ou laisser vagabonder son imagination. Que de plaisir !
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