Daniel Mille
Issu d’une famille de musiciens, Daniel Mille rencontre l’accordéon très tôt. A l’adolescence, il délaisse l’instrument pour s’intéresser à des musiques plus à la mode, vu qu’à l’époque l’accordéon restait dans le domaine de la musette. C’est en écoutant Richard Galliano accompagnant Claude Nougaro, que Daniel Mille a l’illumination. Ce que Richard Galliano lui révèle, Daniel Mille l’exploite à sa façon, en contribuant à faire de l’accordéon un instrument de jazz. Daniel Mille « traduit » à l’accordéon les sensibilités d’un Chet Baker, Toots Thielemans ou Bill Evans. Il a construit, par ses compositions et de précieuses collaborations, aussi bien brésiliennes (avec le chanteur Rolando Faria), africaines (Richard Bona) et poétiques (texte d’Aragon lu par Jean-Louis Trintignant), une oeuvre à part qui compte parmi les plus originales, et de plus en plus appréciée.
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